Baie de Somme
Pour oublier le Poussin Palace de Rouen la Coquette, j’avais accepté l’invitation de mes amis Khamda+ en baie de Somme. La maison était choisie aux petits oignons : jugez plutôt d’après la vue de mon lit.
Au bout de la grande pelouse, derrière la grille, passaient les touristes qui immanquablement tournaient leurs regards vers la noble bâtisse dont l’un des murs d’enceinte n’est autre que le dernier vestige du château médiéval du Crotoy — qui abrita pour une nuit la Pucelle, Jeanne-la-pas-tout-à-fait-folle, prisonnière des Anglais qui allaient lui faire remonter tout mon trajet en sens inverse jusqu’à Rouen, et à pieds les salops. Il nous restait à prendre l’air le plus propriétaire possible en nous resservant un café et à regarder, par-delà les badauds, passer les mats des voiliers fuyant la marée basse.
La marée basse parlons-en !
Ce cliché dominical, nous sommes fort matin, m’a coûté une paire de baskets blanches… Il manque à l’authenticité du témoignage la malheureuse propriétaire du véhicule qui arrive droit sur nous depuis la rive pour nous demander « Ça va ?!! » de l’air de celle qui n’apprécie pas trop qu’on s’installe comme ça au volant de sa Mini d’époque. Apaisée par notre compassion, elle nous expliquera que ça devait être un coup de son mari « Il a dû avoir envie de se baigner… », ce qui nous permit d’inférer qu’il était passablement alcoolique. Une boîte de lingettes pour bébé sur la “plage arrière” — qui n’a jamais autant mérité son nom — ajoutait au tragique de la situation.
Mais ne nous laissons pas attendrir et après quelques moules frites rentrons à Paris, ses cabarets, ses spectacles immortels et tous ses amis.
Vous aurez reconnu l’artiste transformiste de génie, La Mireille de chez Michou, 80 rue des Martyrs dans le 18ème. J’ai manqué la représentation mais pas les nombreux apéritifs, dîners dînatoires et autres pots de l’amitié qui me furent offerts. À tous, merci.
Addendum : à tout seigneur tout honneur, si le site universitaire de Mont Saint Aignan venait à disparaître (un tag très estudiantin clame d’ailleurs là-bas “Le savoir est une bombe, faites exploser la Bibliothèque” ou approchant), il conviendrait quand même de regretter le capuccino de la cafét du CROUS dont les hôtesses très maternantes vous tutoient d’emblée et vous donnent des petites serviettes “pour la faire briller cette pomme” ou relèvent vos avances à la commande d’un “Coca Cherry”.
La prochaine fois il faut que je me dépêche des invités arrivant, la salle de bain étant crade et tellement de choses se sont passées entre ces événements…
Au bout de la grande pelouse, derrière la grille, passaient les touristes qui immanquablement tournaient leurs regards vers la noble bâtisse dont l’un des murs d’enceinte n’est autre que le dernier vestige du château médiéval du Crotoy — qui abrita pour une nuit la Pucelle, Jeanne-la-pas-tout-à-fait-folle, prisonnière des Anglais qui allaient lui faire remonter tout mon trajet en sens inverse jusqu’à Rouen, et à pieds les salops. Il nous restait à prendre l’air le plus propriétaire possible en nous resservant un café et à regarder, par-delà les badauds, passer les mats des voiliers fuyant la marée basse.
La marée basse parlons-en !
Ce cliché dominical, nous sommes fort matin, m’a coûté une paire de baskets blanches… Il manque à l’authenticité du témoignage la malheureuse propriétaire du véhicule qui arrive droit sur nous depuis la rive pour nous demander « Ça va ?!! » de l’air de celle qui n’apprécie pas trop qu’on s’installe comme ça au volant de sa Mini d’époque. Apaisée par notre compassion, elle nous expliquera que ça devait être un coup de son mari « Il a dû avoir envie de se baigner… », ce qui nous permit d’inférer qu’il était passablement alcoolique. Une boîte de lingettes pour bébé sur la “plage arrière” — qui n’a jamais autant mérité son nom — ajoutait au tragique de la situation.
Mais ne nous laissons pas attendrir et après quelques moules frites rentrons à Paris, ses cabarets, ses spectacles immortels et tous ses amis.
Vous aurez reconnu l’artiste transformiste de génie, La Mireille de chez Michou, 80 rue des Martyrs dans le 18ème. J’ai manqué la représentation mais pas les nombreux apéritifs, dîners dînatoires et autres pots de l’amitié qui me furent offerts. À tous, merci.
Un monument au cholestérol
Addendum : à tout seigneur tout honneur, si le site universitaire de Mont Saint Aignan venait à disparaître (un tag très estudiantin clame d’ailleurs là-bas “Le savoir est une bombe, faites exploser la Bibliothèque” ou approchant), il conviendrait quand même de regretter le capuccino de la cafét du CROUS dont les hôtesses très maternantes vous tutoient d’emblée et vous donnent des petites serviettes “pour la faire briller cette pomme” ou relèvent vos avances à la commande d’un “Coca Cherry”.
La prochaine fois il faut que je me dépêche des invités arrivant, la salle de bain étant crade et tellement de choses se sont passées entre ces événements…