For Truth Sake

Publié le par DC Confidential

    Hier encore, je profitais du printemps et de la vie en extérieur pour reprendre contact avec ma grande passion, l’Ultimate — fighting ou frisbee, là est la question… que je laisserai à mon aimable lecteur le soin de trancher. Habitué à la perspective imposante de la tour Eiffel comme témoin de nos matchs, à l’époque du fameux Ultimate Club du Champ de Mars, j’ai signé mon transfert pour l’International Disc Alliance, qui se réunit juste derrière la Maison Blanche. Désormais le Washington Monument (leur faux obélisque, plus gros que "le nôtre" comme il se devait) sera donc le témoin de mes interceptions acrobatiques et de ma légendaire vélocité, n’ayons pas peur des mots. Tout est vrai.

    Je dois d’ailleurs à la Vérité — qui m’est une province et beaucoup davantage — cet erratum concernant l’absence d’élection de Miss Cherry Blossom à DC. Cet événement est même suffisamment marquant pour qu’à l’instar du processus de sélection de Miss France, des élections régionales déterminent des Miss Cherry Blossom pour chaque état. C’est dire si j’ai fait preuve de légèreté, de dilettantisme, d’incurie en affirmant le contraire par ignorance ; ce qu’on appelle de la désinformation. Pour rattraper l’irrattrapable voici quelques documents arrachés à une brochure délicieusement préfacée par Laura Bush — un brushing à l’épreuve du feu — nous soulignons :

    La primeur de ces minois de compétition (que vous connaissez mieux maintenant) m’a été révélée par ces deux “Princesses” comme on n’hésite pas à les appeler :
    Vous aurez reconnu la lauréate 2008 de notre District alors qu'humblement en retrait à gauche se tient l'authentique Miss Sakura Japan 2008 qui honore cette page de son sourire d'avril.

    Je les ai rencontrées lors de la grande manifestation de vendredi dernier : Sakura Mazuri. Deux avenues dédiées à la bibelotterie, la papeterie, la poterie, la jardinerie zen, sans oublier la bouffe japonaise laquelle occupe près des 3/4 des stands. On pouvait y déguster des brochettes de format sûrement inédit au Pays du Soleil levant,  l’équivalent de trois menus C, voire B dans un Yakitori parisien, de quoi nourrir une famille japonaise d’un seul pic en bambou. Des enclos à bière et à saké sous surveillance policière permettaient aux plus outrageusement libéraux des visiteurs de boire de l’alcool sur la voie publique ! Enfin de nombreuses démonstrations étaient organisées. Parmi les plus marquantes se donnaient en spectacle le tailleur de poteaux,

les sœurs casseroles dans leur grand numéro du “karaoké from hell” (le type à la fin de la vidéo demande si on les paie pour monter ou pour descendre de la scène),


sans oublier les danses sataniques du futur,



J'y ai récolté le premier spécimen de ma nouvelle grande passion, le bonsai.

La prochaine fois nous verrons si quelque importun mensonge, quelque insidieuse contre-vérité s’était glissé dans ce post.


Publié dans voyage

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C
Mais le Japon n'a rien à voir avec le Tibet il me semble...<br /> <br /> Bon sinon pour le bonsai, j'espère pour toi que ce n'est pas un Serissa, sinon tu vas en chier ! :) parole d'expert.
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D
Pendant ce temps, à Lhasa : 40°C, temps clair, pour toute la semaine.
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E
Pas un mot sur le Tibet....
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