No Wii for Christmas
À l’approche des fêtes, la console Wii vient à manquer, plus d’un an après sa sortie mondiale. Nintendo l’a déjà annoncé, il n’y en aura pas pour tout le monde — sans préciser toutefois pour quelle mystérieuse raison les magasins hi-fi-électro-ménager (la fnac n’existant pas, Darty se dit Best Buy) présentent des murs entiers de boîtes de PS 3 et de XBoX 360 éditions spéciales mais ne recèlent au maximum qu’une poignée de Wii. Sans doute un problème d’organisation des Chinois qui ont mis le paquet sur les autres modèles ou qui ne trouvaient plus leur fer à souder pour connecter les circuits imprimés de cette console en particulier ?
Une piste plus sérieuse, et qui n’a pas échappé à l’attention aiguisée en la matière de mon domesticpartner, serait la sortie du nouveau Mario Galaxy “ le meilleur jeu jamais sorti ” selon certains journaux spécialisés. Ceux qui le connaissent se doutent que face à ce type d’arguments, il a aussitôt voulu sa Wii. Comme il avait bien travaillé — sa prochaine mission à l’étranger est pour bientôt, dix jours en Afrique pour y parler 20 minutes, on sent tout de suite le poids de ses mots et la profondeur de ses vues. Je suis très sérieux. De plus, vous serez rassurés de savoir qu’il ne part pas, comme l’une de ses jeunes collègues, au Sierra Leone — vous avez lu Allah n’est pas obligé ? ou vu Blood Diamond ? C’est la même histoire d’enfants-soldats et de “manches courtes / manches longues” à vous donner des frissons quand on sait que le scénario original se trouve là-bas.
Bref il l’avait bien mérité et ce n’était certainement pas le week-end qu’il trouverait la perle rare: trop de pression, un coup à finir estourbi dans une émeute de grand magasin... Je prédis aujourd’hui, au moins un mort sur ce continent dans les dernières semaines avant la grande fête de la consommation par affrontement sur le terrain d’un Best Buy entre deux pères dont les enfants auront bien travaillé. Réjouissez-vous parents de cancres, vous pouvez les priver de Wii ! Ma mission consistait à téléphoner chaque matin à l’ouverture des receleurs pour leur demander s’ils avaient l’engin en stock... Certains décrochaient en disant : “Tank-you-for-calling-Game-World-in-Pentagone-City-we-are-sold-out-of-Wiis how can I help you ?” Où l’on sent que l’on est mal parti.
Jusqu’à hier, où Nikita — c’était son nom — m’informa que sa boutique venait d’en recevoir quatre (4... et je vous écris des Amériques le pays du tout en grand) et qu’elle ne pouvait ne m’en réserver une que pour 45 minutes. Je sautais dans mes chaussures pour arriver directement dans la file du service client où les incroyables jouets étaient cachés aux yeux sensibles du commun et où se trouvait devant moi le premier client qui en avait retenu une, un Russe, très fort, et derrière, arrivés par la même rame de métro, les deux autres...
Bien sûr j’ai pensé à essayer d’en acheter deux pour me livrer à un odieux chantage de Noël auprès de parents harassés et plus préoccupés par le temps que l’argent, mais Nikita a dû se montrer très stricte : un joujou par personne. Pour Mario Galaxy, ils n’en avaient plus et je suis sorti avec mon sac banalisé (un très beau sac super U).
La prochaine fois, il sera question de la cuisine à la dinde.
Une piste plus sérieuse, et qui n’a pas échappé à l’attention aiguisée en la matière de mon domesticpartner, serait la sortie du nouveau Mario Galaxy “ le meilleur jeu jamais sorti ” selon certains journaux spécialisés. Ceux qui le connaissent se doutent que face à ce type d’arguments, il a aussitôt voulu sa Wii. Comme il avait bien travaillé — sa prochaine mission à l’étranger est pour bientôt, dix jours en Afrique pour y parler 20 minutes, on sent tout de suite le poids de ses mots et la profondeur de ses vues. Je suis très sérieux. De plus, vous serez rassurés de savoir qu’il ne part pas, comme l’une de ses jeunes collègues, au Sierra Leone — vous avez lu Allah n’est pas obligé ? ou vu Blood Diamond ? C’est la même histoire d’enfants-soldats et de “manches courtes / manches longues” à vous donner des frissons quand on sait que le scénario original se trouve là-bas.
Bref il l’avait bien mérité et ce n’était certainement pas le week-end qu’il trouverait la perle rare: trop de pression, un coup à finir estourbi dans une émeute de grand magasin... Je prédis aujourd’hui, au moins un mort sur ce continent dans les dernières semaines avant la grande fête de la consommation par affrontement sur le terrain d’un Best Buy entre deux pères dont les enfants auront bien travaillé. Réjouissez-vous parents de cancres, vous pouvez les priver de Wii ! Ma mission consistait à téléphoner chaque matin à l’ouverture des receleurs pour leur demander s’ils avaient l’engin en stock... Certains décrochaient en disant : “Tank-you-for-calling-Game-World-in-Pentagone-City-we-are-sold-out-of-Wiis how can I help you ?” Où l’on sent que l’on est mal parti.
Jusqu’à hier, où Nikita — c’était son nom — m’informa que sa boutique venait d’en recevoir quatre (4... et je vous écris des Amériques le pays du tout en grand) et qu’elle ne pouvait ne m’en réserver une que pour 45 minutes. Je sautais dans mes chaussures pour arriver directement dans la file du service client où les incroyables jouets étaient cachés aux yeux sensibles du commun et où se trouvait devant moi le premier client qui en avait retenu une, un Russe, très fort, et derrière, arrivés par la même rame de métro, les deux autres...
Bien sûr j’ai pensé à essayer d’en acheter deux pour me livrer à un odieux chantage de Noël auprès de parents harassés et plus préoccupés par le temps que l’argent, mais Nikita a dû se montrer très stricte : un joujou par personne. Pour Mario Galaxy, ils n’en avaient plus et je suis sorti avec mon sac banalisé (un très beau sac super U).
La prochaine fois, il sera question de la cuisine à la dinde.