Animals & the City

Publié le par DC Confidential

    On le dit, les animaux domestiques stimulent le développement des enfants, apaisent la dépression des aînés et vous donnent une bonne raison de ne plus partir en week-end, encore moins en vacances. Alors qu’avec une bonne visite au zoo… Mais non ! rien ne remplace la chaleur affectueuse d’un animal qui, à la différence des humains, ne vous décevra jamais. Et pour cause, on ne lit au fond de son regard que ce qu’on veut bien y mettre : soupirs d’éternelle reconnaissance, pupille tremblante d’admiration infinie, alors qu’il s’agit plus probablement d’une envie irrépressible de courir dans les forêts et d’une supplique muette pour un de ces odieux biscuits en forme d’os.
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    Fort de ce savoir inculqué dès l’enfance on peut apprécier à sa juste valeur la liberté de nos petits amis de la forêt, excepté bien entendu lorsqu’ils s’invitent dans l’intimité de notre cuisine où là, on les empoisonne sauvagement, n’y revenons pas. Ainsi, pas plus tard qu’hier, j’étais témoin de ce touchant spectacle du “bird bath” sur le toit alors que je fumais une clope avec mon café sur la terrasse :

Bird_bath
envoyé par dc-confidential

    Le cadrage est indigent, je sais, mais avec une tasse à la main et en plein contre-jour, la tâche n’était pas si aisée. Il faut savoir aussi que le lendemain c’était averse de neige et moins je ne sais pas combien de degrés — car avec les Farenheit, c’est toujours positif… mais c’était négatif — un temps à ne pas baigner un étourneau !

    Pourtant, bravant la bise, j’allai dans la rue pour visiter la riche et belle Phillips collection, qui comme son nom ne l’indique pas se compose essentiellement d’impressionnistes français et pas du tout de rasoirs électriques ou de chaînes midi hifi stéréo. Quand soudain, au détour de Dupont Circle, LE rond-point sympa, je tombai nez à nez avec ce gros rat :


    Il s’agit, si j’ai bien compris, d’un ancien employé qui, fort de son renvoi, a repris une activité de boycott à plein temps de son ancien établissement. Il avait commencé, il y a deux mois, avec un simple mégaphone à battre la semelle sur le trottoir de l’hôtel. Puis, développant son activité, il investit dans un pick-up, fixa son mégaphone sur le toit, confectionna un rat géant gonflable et rentra en cabine de pilotage chauffée (il fait moins je sais pas combien, des fois, ici !) pour faire inlassablement le tour du pâté de maison. Une belle histoire de développement, à l’américaine, qui n’explique toujours pas qui paie l’essence.

La prochaine fois il y aura beaucoup moins d’animaux, nous partons à NY.


 

Publié dans America under boycott

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C
moi non plus je ne le vois pas et je dois dire que cela entrave totlement la compréhension du texte :)
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E
je vois pas la photo du moule....
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